Faut-il opter pour Webflow, le constructeur visuel no-code en vogue, ou pour WordPress, le géant open-source qui alimente une grande partie d’internet pour votre business ? Pas facile de trancher ! Rassurez-vous, on connaît le sujet. Dans notre agence KomTop, nous avons vu passer toutes les configurations : chacun a ses besoins et ses points de vue. On vous propose un comparatif concret pour y voir clair en 2025, pas à pas. 🚀
La comparaison est souvent présentée comme un duel, mais c’est avant tout une question d’adéquation avec VOS objectifs. Aucun CMS n’est intrinsèquement meilleur que l’autre, ce qui compte, c’est comment vous les exploitez.
Pour commencer, quelques repères. WordPress a vu le jour au début des années 2000 et, aujourd’hui, il propulse environ 43% des sites web dans le monde. Sa force ? Un écosystème énorme : une communauté mondiale et des milliers de thèmes et d’extensions disponibles. Webflow, quant à lui, est arrivé en 2013 avec un concept différent : c’est un éditeur visuel SaaS (basé sur AWS). On y conçoit un site par glisser-déposer et on l’héberge sur l’infrastructure Webflow/AWS.
Laissons ces chiffres de côté et penchons-nous sur les différences concrètes : modes d’installation, prise en main, design, SEO, maintenance, coûts, etc. La suite du comparatif détaillera chacun de ces points.
Installation et hébergement : autonomie vs confort
Avec WordPress, on commence par choisir un hébergeur (partagé, VPS, dédié…) et installer le CMS dessus (souvent via un installateur en 1 clic). Ensuite, il faut configurer les noms de domaine, installer votre thème et les extensions, et penser au renouvellement annuel de l’hébergement. Bref, vous gardez le contrôle total, mais vous héritez aussi de toute la maintenance technique.
Webflow est le contraire : c’est un SaaS « tout-en-un ». Pas de serveur à gérer et plus de mises à jour manuelles du CMS. L’hébergement est géré par Webflow (via AWS), de même que le nom de domaine si besoin. Concrètement, vous vous connectez à Webflow dans un navigateur, vous créez votre site, et tout est pris en charge en coulisses. Pas besoin de renouveler un contrat d’hébergement séparément, tout est inclus.
À noter : il existe aussi des hébergeurs « WordPress managés » (WP Engine, Kinsta, etc.) qui optimisent l’infra pour WordPress. Dans ce cas le choix d’hébergement est fait pour vous, mais l’esprit reste le même : vous gérez toujours le CMS. Avec Webflow, aucun choix de ce type n’est nécessaire, tout est intégré à la plateforme.
Facilité d’utilisation : qui va plus vite ? 🤔
Côté prise en main, tout dépend de votre profil. Pour un débutant sans expérience technique, WordPress a souvent l’avantage : son interface en français (tableau de bord, éditeur Gutenberg ou page builders) est très simple, et de nombreux tutoriels facilitent la mise en route. En général, la courbe d’apprentissage est plus douce avec WordPress : on peut publier un blog ou un petit site vitrine très rapidement, sans jamais toucher une ligne de code.
Webflow, de son côté, peut sembler un peu plus complexe au début (interface en anglais, logique de construction visuelle). On y gagne en puissance et flexibilité (plus de contrôle sur chaque élément), mais il faut prévoir un temps d’adaptation. En résumé : WordPress vous fait gagner du temps au démarrage, Webflow demande un effort initial un peu plus important avant que tout devienne fluide.
WordPress bénéficie aussi d’une documentation en français très riche et d’une communauté active (forums, StackOverflow, Slack). Webflow propose la Webflow University (tutoriels vidéo) et une communauté grandissante (forum, Slack). Au bout du compte, on trouve des ressources pour les deux CMS. En résumé : WordPress est plus rapide à prendre en main pour un novice, Webflow demande un peu de patience au début mais offre une interface WYSIWYG très puissante.
Design et personnalisation : templates vs création sur-mesure 🎨
WordPress s’appuie sur des thèmes graphiques prêts à l’emploi. Il en existe près de 10 000 sur le répertoire officiel (dont beaucoup gratuits) et autant ailleurs. Ces thèmes permettent de lancer un site rapidement : on en choisit un, on l’installe, et on a déjà un design pro. Cependant, la personnalisation profonde reste limitée sans outils complémentaires. Pour vraiment transformer un thème, on utilise souvent un constructeur de pages (Elementor, Divi…) ou on édite du CSS. Au final, on a un résultat solide mais qui peut ressembler à celui d’autres sites utilisant le même thème.
Webflow part d’un principe opposé : une page blanche pour votre créativité. Vous n’êtes jamais contraint par un thème fixe : chaque élément (texte, image, menu, formulaire…) se crée et se place manuellement. Vous pouvez cloner des designs inspirants depuis le Webflow Showcase, ajouter des animations avancées et des interactions poussées (scrolls animés, effets dynamiques, micro-interactions, etc.). Résultat : un site totalement unique et sur-mesure, qui « ne ressemble à aucun autre ». En contrepartie, il faut être prêt à « dessiner » son site étape par étape.
Les deux CMS gèrent le responsive nativement. WordPress offre un personnalisateur (Customizer) pour configurer l’affichage mobile/tablette, tandis que Webflow permet de régler séparément le rendu sur mobile, tablette et desktop pour chaque élément, pour un contrôle encore plus fin. Côté budget, pensez aux thèmes premium WordPress : ils coûtent souvent 30–60€ (chez ThemeForest par ex.) et apportent des fonctionnalités avancées. Méfiance avec certains thèmes gratuits ou obsolètes : mieux vaut un thème bien entretenu.
- 🎨 Templates : WordPress (~10 000 thèmes) vs Webflow (~1 000 templates premium, 45 gratuits).
- 🎨 Flexibilité design : Webflow offre une page blanche à volonté, tandis que WordPress repose sur sa vaste bibliothèque de thèmes (personnalisables via plugins).
En résumé : si vous voulez gagner du temps avec un design prêt à l’emploi, WordPress l’emporte. Si vous rêvez d’une identité visuelle totalement unique, Webflow est fait pour vous – ça change tout quand on exploite cette liberté graphique.
Plugins et intégrations : l’écosystème face au minimalisme 🔌
L’un des plus grands atouts de WordPress, c’est son écosystème extensible. Il existe plus de 57 000 extensions gratuites (plugins) pour presque tout : formulaires (WPForms), SEO (Yoast, Rank Math), e-commerce (WooCommerce), sécurité (Wordfence), cache (W3 Total Cache, WP Rocket), etc.. Vous trouverez presque toujours un plugin adapté. L’avantage est énorme, mais la contrepartie aussi : ces extensions doivent être installées et maintenues. Beaucoup de plugins sont développés par des petits éditeurs, il faut donc surveiller les mises à jour et la qualité du code pour éviter lenteurs ou conflits.
Webflow, en revanche, mise sur la simplicité. Il n’y a pas 57 000 plugins à gérer : l’éditeur intègre nativement les plus utiles : solutions d’emailing (Mailchimp, ActiveCampaign…), paiements en ligne (Stripe, PayPal), widgets sociaux et outils d’analytics (Google Analytics), etc. Cette approche minimaliste évite les conflits et la sur-maintenance. Si vous avez des besoins très spécifiques (certaines API ou fonctionnalités pointues), il faudra parfois recourir à du code personnalisé ou des services externes.
- 🔌 WordPress : ~57 000 plugins disponibles (forms, SEO, e-commerce, etc.). Choix quasi infini, mais demande une vigilance (mise à jour, compatibilité).
- 🔌 Webflow : quelques intégrations clés (email marketing, paiement, analytics). Écosystème plus restreint, mais stable.
Référencement (SEO) et performances : prêt pour Google ? 🌐⚡
Les deux CMS sont pensés pour être SEO-friendly, mais ils l’abordent différemment. Sur WordPress, on installe un plugin SEO (Yoast, Rank Math…) et on remplit à la main les balises méta, titres, URL claires, etc., en suivant les recommandations. Le sitemap XML est généré via plugin, et on optimise les images via des extensions. WordPress offre ainsi un contrôle total sur tous les aspects SEO.
Webflow, de son côté, intègre tout cela dans l’interface : pour chaque page vous entrez le titre SEO, la méta-description, les alt des images, et Webflow génère lui-même le sitemap. Pas besoin de plugin supplémentaire. Les redirections 301 sont gérées directement dans l’interface. En pratique, les deux plateformes peuvent obtenir d’excellents résultats SEO si vous alimentez correctement votre site. L’essentiel reste de produire du contenu de qualité et de structurer intelligemment les pages.
Pour ce qui est de la vitesse, Webflow dispose d’un net avantage technique. Tous les sites Webflow sont hébergés sur AWS (CDN mondial) et leurs pages sont servies avec un code très optimisé (compression/minification automatiques). Résultat : un site Webflow est souvent très rapide par défaut, ce qui plaît à Google et aux visiteurs. WordPress, lui, dépend beaucoup de votre hébergement et du nombre d’extensions : il faudra souvent installer un plugin de cache (WP Rocket, LiteSpeed Cache…) et optimiser chaque élément pour atteindre la même rapidité. En 2025, la vitesse est cruciale pour le SEO et l’expérience utilisateur, sur ce point, Webflow brille naturellement.
- 🌐 SEO : WordPress via plugins (Yoast, etc.) vs Webflow natif (titres, méta, URL, sitemap par page). Les deux peuvent être optimisés finement.
- ⚡ Performance : avantage Webflow (hébergement AWS, code épuré). WordPress nécessite un hébergement robuste et des optimisations pour être aussi véloce.
Maintenance et sécurité : qui veille sur le site ? 🔒🛠
Ici encore, les approches sont différentes. Avec WordPress, la responsabilité vous incombe : chaque mise à jour du noyau, du thème et de vos extensions doit être appliquée manuellement. Ce travail de fond est indispensable pour préserver la sécurité et la stabilité du site. Oublier une update peut introduire bugs ou failles (de nombreux piratages proviennent de plugins obsolètes). En cas de conflit (extension incompatible), il faut identifier et résoudre soi-même. L’avantage, c’est que vous conservez le contrôle total sur l’architecture.
Webflow prend l’inverse : aucune maintenance technique requise de votre part. L’outil se met à jour automatiquement (pas de patch à appliquer), et l’hébergement est sécurisé en continu par Webflow. Tous les sites Webflow bénéficient par défaut d’un SSL gratuit et de sauvegardes automatiques. Webflow applique des normes professionnelles (certifications ISO, etc.). En clair : vous bénéficiez d’un hébergement solide et sécurisé sans lever le petit doigt.
WordPress attire évidemment les hackers (sa part de marché en fait une cible de choix). Chaque plugin supplémentaire est un risque potentiel. Webflow, moins touché par ce type de menaces, vous décharge de ces soucis techniques.
- 🛠 Maintenance : WordPress = updates manuelles fréquentes (noyau, thèmes, plugins). Webflow = mises à jour automatiques, pas de maintenance à gérer.
- 🔒 Sécurité : WordPress peut être vulnérable (extensions non vérifiées, erreurs d’utilisateur). Webflow offre un environnement sécurisé par défaut (SSL, sauvegardes, infrastructures surveillées).
Budget et tarification 💰
Autre question sensible : combien ça coûte ? WordPress en lui-même est gratuit. Le CMS se télécharge librement, et le reste dépend de vos choix : hébergement (quelques euros par mois), thèmes et plugins gratuits ou payants (facultatifs), etc. Vous pouvez avoir un site opérationnel pour moins de 50 €/an si vous utilisez du gratuit. Le surcoût potentiel vient des extensions avancées (formulaires pro, thèmes premium) et du temps passé (développeur ou maintenance).
Webflow propose un plan gratuit très limité (sous-domaine Webflow.io, fonctionnalités restreintes). Pour lancer un site pro, il faut un plan payant (environ 12 $/mois pour un site vitrine, 16 $/mois pour un site CMS, et plus pour l’e-commerce). La contrepartie : l’abonnement Webflow inclut tout (hébergement AWS ultra-rapide, SSL, mises à jour, support, etc.). Autrement dit, vous payez pour la tranquillité d’esprit.
N’oubliez pas d’ajouter le coût du développement/maintenance : un site WordPress complexe peut nécessiter un budget de développeur (PHP, JS), tandis qu’un site Webflow est souvent plus rapide à réaliser. Côté retour sur investissement, WordPress permet de minimiser les coûts initiaux (paiement à la carte), tandis que Webflow facture d’avance (abonnement prévisible). Webflow impose un abonnement pour les fonctionnalités avancées, alors que WordPress vous laisse choisir librement votre hébergeur et vos dépenses.
✅ Exemple concret : un site vitrine WordPress simple (hébergement + Elementor Pro + WP Rocket) nous est revenu à environ 170 €/an. C’est à peu près le prix annuel d’un plan CMS basique sur Webflow, sauf qu’avec Webflow tout est inclus dans ce forfait. En clair : WordPress vous permet de limiter les dépenses initiales, tandis que Webflow vous « force » à un abonnement mensuel fixe pour tout avoir.
Tableau comparatif : Webflow vs WordPress
Le tableau ci-dessous récapitule les points essentiels. Selon votre profil (technique, budget, performance recherchée, etc.), l’un ou l’autre CMS ressortira avantageux :
Critère | WordPress | Webflow |
---|---|---|
Installation / Hébergeur | Auto-hébergé : vous choisissez l’hébergeur et installez le CMS (1-clic possible). | SaaS hébergé : tout est inclus sur AWS, pas de gestion de serveur. |
Facilité de prise en main | Interface en français, beaucoup de tutoriels (idéal pour débutants). | Interface en anglais, plus technique au départ (courbe d’apprentissage). |
Design / templates | Bibliothèque très large (~10 000 thèmes). Personnalisation via page builders (Elementor, Divi…). | Conception libre (page blanche); animations avancées. Moins de templates. |
Plugins & intégrations | Catalogue géant (~57 000 extensions) Choix quasi infini, mais à entretenir. | Intégrations essentielles seulement (email, paiement, analytics). Écosystème minimaliste. |
SEO / Référencement | Outils SEO via plugins (Yoast, RankMath…). Contrôle total sur méta, sitemap, etc. | SEO natif intégré : titres, méta, URL, sitemap, redirections par page. |
Performance / Vitesse | Varie selon hébergeur/thème. Plugins cache souvent nécessaires. | Très rapide par défaut (code optimisé, CDN intégré). |
Maintenance & Sécurité | Mises à jour manuelles (WordPress + thèmes + plugins). Vulnérabilités possibles. | 0 maintenance : mises à jour auto. SSL et backups assurés en interne. |
Budget | CMS gratuit. Hébergement (~5–10 €/mois), plugins payants en option. | Plan gratuit limité. Forfaits payants (≥12 $/mois) nécessaires. Tout inclus. |
💪 En résumé : le meilleur choix dépend de vous et de votre projet. WordPress excelle par sa flexibilité, sa communauté et son coût initial faible, mais réclame plus de maintenance. Webflow séduit par son interface visuelle, sa rapidité et sa simplicité d’usage, moyennant un abonnement. Il n’y a pas de « mauvais » choix : identifiez ce qui compte le plus (liberté technique vs confort tout-en-un) et maîtrisez votre outil sur la durée.
👍 Bonne nouvelle : vous pouvez tester gratuitement les deux plateformes ! Le plan Starter de Webflow et une simple installation d’essai de WordPress vous permettront de vous faire votre propre idée sans risque. 🚀